
Leica | Résumé et création de Leica
Leica Résumé & Histoire Oskar Barnack Pionnier de la photographie depuis 1913, Leica, contraction de
La première photographie du monde
Depuis l’aube de la photographie, les photographes ont cherché à rendre ce procédé toujours plus rapide et fidèle à la réalité. Aujourd’hui, la plupart des gens ne connaissent plus que la photographie numérique, et pour certains, la photographie argentique. Pourtant, des dizaines de techniques ont été mises au point au cours des XIXe et XXe siècles.
Au départ, l’exposition pouvait durer plusieurs heures pour capturer une image. Grâce aux avancées de la chimie et des techniques de développement, la photographie s’est peu à peu perfectionnée, devenant ainsi plus rapide, plus accessible et offrant une qualité d’image bien supérieure. Aujourd’hui oubliés, ces procédés méritent d’être redécouverts.
C’est ce que je propose de faire dans cette nouvelle série d’articles, en revenant sur quelques-uns des procédés qui ont façonné la photographie telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Nous sommes au début du XIXe siècle, dans l’est de la France, à Saint-Loup-de-Varennes. C’est là que Nicéphore Niépce, un ingénieur français, s’installe pour mener des recherches sur la sensibilité des matériaux à la lumière. Armé d’une caméra obscura, il tente pendant près d’une décennie de fixer l’image projetée par cet appareil à l’aide de divers matériaux. Cette boîte percée en un seul point permet de projeter une image inversée, mais la véritable question demeure : comment transférer cette image sur un support stable ?
Au début, la photographie nécessitait plusieurs heures d’exposition pour obtenir un cliché, mais grâce aux avancées de la chimie, le procédé s’est rapidement amélioré, devenant à la fois plus accessible et plus précis. Aujourd’hui, ces procédés sont souvent oubliés, et c’est dans cette nouvelle série d’articles que je vous propose de redécouvrir certaines des étapes clés qui ont conduit à la photographie telle que nous la connaissons.
Au cours de ses recherches, Niépce réalise de nombreux essais, dont l’utilisation du chlorure d’argent. Ce composé, déjà connu pour sa capacité à noircir sous l’effet de la lumière, lui permet d’obtenir ses premiers négatifs en 1816. Cependant, un problème majeur se pose : comment rendre ces négatifs insensibles à la lumière une fois l’image fixée ? Sans solution à ce défi, les images continueraient de se noircir après avoir quitté la caméra obscura, et la photographie disparaîtrait progressivement.
En 1817, Nicéphore Niépce obtient des résultats prometteurs en utilisant la résine de Gaïac, une résine végétale provenant d’Amérique latine et connue en Europe depuis le XVIe siècle. Cette résine, qui passe du jaune au vert lorsqu’elle est exposée à la lumière, présente une particularité intéressante : elle est soluble dans l’alcool uniquement lorsqu’elle est encore jaune. Ainsi, Niépce pouvait fixer l’image en dissolvant les restes de résine non exposée. Cependant, bien que cette méthode fonctionne correctement en extérieur, il échoue à l’adapter à sa caméra. La raison : cette résine réagit uniquement aux rayons ultraviolets, que l’optique de la caméra obscura ne laisse pas passer. Niépce ne parvint donc jamais à obtenir une image en utilisant ce procédé.
Dans les années suivantes, Niépce se détourne quelque peu de ses recherches photographiques pour collaborer avec son frère aîné, Claude. Ensemble, ils s’attèlent à améliorer le pyréolophore, l’un des premiers moteurs à combustion interne, inventé une dizaine d’années plus tôt. Leur travail jettera les bases de ce qui deviendra, quelques décennies plus tard, le moteur diesel.
À partir des années 1820, Niépce reprend ses recherches photographiques en utilisant de l’asphalte et du bitume de Judée. Comme la résine de Gaïac, ces substances ne sont plus solubles une fois exposées à la lumière. Bien qu’il les utilise d’abord pour reproduire des gravures, ce procédé, qu’il appellera plus tard « héliographie », sera également la première méthode photographique à être utilisée dans une chambre noire.
En 1827, Niépce franchit une étape décisive en créant la première photographie de l’histoire. Grâce à une plaque d’étain recouverte de bitume de Judée, placée dans une caméra obscura, il parvient à fixer l’image, la rendant insensible à la lumière. Exposée pendant plusieurs heures à plusieurs jours, selon les sources, cette photographie est aujourd’hui conservée au Centre Harry Ransom, aux États-Unis. Toutefois, comme le bitume est noir, l’image est un négatif. Néanmoins, avec un éclairage approprié à 90°, il est possible de la visualiser en version positive. Quelques mois plus tard, il réussit à inverser l’image en utilisant des vapeurs d’iode, obtenant ainsi une photographie positive, visible en toutes conditions.
Malgré le succès de cette première photographie, le temps d’exposition reste un obstacle majeur. L’exposition pouvait durer plusieurs jours, ce qui rendait impossible la prise de photographies de sujets vivants. La nouvelle mission de Niépce était donc de réduire cette durée d’exposition.
En 1829, Niépce s’associe avec Louis Daguerre. Ensemble, ils développent un nouveau procédé, le physautotype, qui améliore celui utilisé pour le « Point de vue du Gras ». Ce procédé deviendra la base du daguerréotype quelques années plus tard, après la mort de Niépce.
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